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La Beauce est une région du bassin Parisien, située dans l'orléanais et comprennent le pays chartrain, le Dunois et le vendômois.
Elle s'étend sur le Loiret, l'Eure et loir, L'Essonne; les Yvelines et le Loir et cher.
Entre la Loire et le Loir, c'est la petite beauce.

C'est un vaste plateau d'altitude moyenne 130-200 m, d’aspects monotones, couverts de riches limons argileux. c'est un pays sec, ou l'eau s'infiltre profondément, ainsi la nappe d'eau se situe entre 40 m et 50 m de profondeur. Plusieurs rivières prennent source en Beauce.

La Beauce représente une superficie de 500000 Hectares, Petite Beauce : 42400 hectares, grande Beauce : 89300 hectares. La Beauce, c'est 450 communes, reparti sur 44 cantons et 5 départements. La population est groupée en gros village espacé, les villes étant situés à la périphérique au contact de région d'économie rurale différente comme Chartres, Etampes, Orléans...
Les habitants de la Beauce sont nommés les beaucerons.

La Beauce fut une région recouverte par des forêts jusqu' à l'époque des grands défrichements du moyen age. D'après Rabelais, d'un coup de queue, le cheval de Gargantua aurait balayé la forêt. Très tôt la Beauce fut cultivée avant même les romains. Dès le XVII ème siècle, le plateau beauceron était le grenier de la France.


http://www.terre-de-beauce.com/

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Les moulins

Historique :

Les moulins appartenaient aux seigneurs ou dépendait abbayes, il relevait de la banalité (servitude imposée à la population de moudre son grain dans le fief auquel il était asservi moyennant redevance).
1789 : d'après la carte de Cassini : 267 moulins banaux.
1850 : 811 moulins.
Début 20ième : 100 moulins : les meuniers sont obligés de moudre que de la nourriture pour animaux suite au bouleversement industriel et à l'apparition des minoteries.
Ainsi, pour toutes ces raisons, ainsi qu'en conséquence de l'âge avancé des meuniers et en raison de tempêtes et d'incendies, de nombreux moulins ont alors disparu, vers la fin du XVIIIe siècle, en particulier les moulins pivot (c'est-à-dire en bois), dans la mesure où, à cette époque, on se tournait de plus en plus vers les moulins à tour de pierres, beaucoup moins exposés aux incendies.
Depuis 1977, encouragée par les pouvoirs publics, l'Association Régionale des Amis des Moulins de Beauce (ARAM Beauce) se consacre à la sauvegarde de ces derniers survivants du passé de notre région.
Actuellement 14 moulins sont situées en Beauce.

 D.R

Liste des moulins :

Moulin de Villeneuve
78730 St Arnoult-en-Yvelines
Moulin de Jonville
91150 Etampes
Moulin à vent du Bois Feugères
28800 Bouville
Moulin de la Garenne
28150 Ymonville
Le Grand Moulin à vent
28150 Ouarville
Moulin à vent Fernand Barbier
28310 Levesville-la-Chenard
Moulin à vent du Paradis
28800 Sancheville
Moulin à vent de Denainvilliers
45300 Dadonville
Moulin de pierre d'Artenay
45410 Artenay
Moulin à vent de Frouville Pensier
28200 Ozoir-le-Breuil 
Moulin à eau de Courgain
28220 Douy
Moulin à vent de Châtenay
41370 Talcy
Moulin de Lonlon
41500 Maves 
Moulin de Suèvres
41500 Suèvres


Le fonctionnement du moulin :



Le meunier doit orienter les ailes face au vent : il se sert du treuil (16) qui lui permet de faire pivoter le toit grâce à la queue. Toute la calotte glisse bois sur bois sur le chemin du Roulement (17), sans difficulté, car ce dernier est enduit de graisse.
Sous l'effet du vent, les ailes (1) entraînent le rouet (3) par l'intermédiaire de l'arbre (2).
Le rouet fait tourner la lanterne (6) qui transmet le mouvement à la meule tournante (8) grâce au gros fer (7).
Le meunier peut facilement arrêter son moulin en actionnant le frein (4) qui entoure le rouet. Il règle la puissance et la vitesse de rotation en déroulant plus ou moins de toile sur les ailes.
Il intervient également sur la finesse de sa farine en écartant plus ou moins les meules grâce au système de levier (13), ou en introduisant plus ou moins de blé entre les meules : Le canard en bois situé devant la trémie est prévu à cet effet. Il permet de régler la hauteur du petit cheval (auget) qui bouche plus ou moins la sortie du grain de la trémie.
Le blé descend entre les deux meules par l'orifice central appelé oeillard. Ecrasé, broyé, le grain est expulsé à la périphérie sous forme de farine.
La beauce